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Fabliqué par Gaëlle

29 septembre 2008

Tirer sa révérence

(Ce billet attend depuis quelques semaines d'être publié, je pense qu'il est temps, à présent)

Il y a des moments comme ça dans la vie, où il est nécessaire de tourner, une, voire des pages. Des moments où, malgré soi, on grandit encore un peu, où les évènements de la vie vous mènent à faire des choix, souvent à double tranchant, des choses qui vous semblent bonnes pour vous, et qui le seront peut-être moins pour d'autres. Comme le disait mon ami Jean-Paul à ce sujet: "la chose la plus difficile à faire et la meilleure chose à faire sont souvent la même"... Il faut des moments d'égoïsme pur et dur, des moments de remise en question, des doutes, des questionnements, et des pleurs, irrémédiablement, des larmes qui coulent le moment venu, et qui reviennent vous surprendre un soir, comme ça, juste une chanson qui vous fait penser à tout ce temps, à ce qui aurait pu être, ce que vous avez décidé de suspendre, de dire stop, d'y mettre une fin, de perdre peut-être, mais pour votre bien et celui de...

Pas forcément le bon rôle, des critiques, des questions, des regards ou des mots désapprobateurs, des jugements portés sans connaître toutes les clés de l'histoire. Se dire malgré celà, que l'on est plus fort, plus fort que toutes ces petites blessures, et que peut-être, si l'on vous juge, c'est que eux, le courage dont vous faîtes preuve à ce moment, ce courage-là, eux ne l'ont peut-être jamais eu, et tout compte fait, vous en veulent d'en avoir plus qu'eux.

Il y aura eu des moments heureux, beaucoup, car on ne peut pas les évincer, des moments plus durs, où l'un et l'autre étions là pour nous soutenir, des choses que je voulais partager ici, au-delà des perles et des tissus, et autres jolies photos mais pas forcément utiles, des coups de coeur, mais il est temps, je pense, si cette histoire se termine, temps de terminer aussi celle-ci, ces deux années et demie passées ici, non pas abandonner tout cet univers, mais abandonner cette facette-là, cette facette forcément reliée à David.
Comme je le disais plus haut, beaucoup de beaux moments, il y a 5 ans, il était là à sécher mes larmes, à devenir l'ami le plus cher, puis d'ami en amant, presque 5 ans partagés. Et comme pour finir en beauté cette relation, de ne pas se quitter violemment, comme une apogée à cette idylle, au terme de cette histoire, quelque chose à laquelle on ne peut heureusement mettre un terme, comme laisser un blog à l'abandon, un petit signe du destin, une étoile qui continuera à briller malgré la fin de ces deux histoires, un petit être qui grandit chaque jour un peu plus en moi, pour ne pas laisser de goût amer en bouche, pour se dire, que même si nous choisissons de poursuivre nos chemins chacun de notre côté, il ou elle sera toujours là pour nous rappeler ce que nous avons vécu ensemble. Le meilleur reste forcément à venir.

P.S: Certains comprendront donc que ces derniers temps, je n'avais pas la tête à bloguer, pas forcément les moyens (techniques) de tenir mes engagements, mais pas un jour se passe sans que j'y pense, dussé-je vous gâter à Noël, mais je le ferai, croix de bois, croix de fer... Je suis partie, avec le strict minimum, j'espère récupérer un peu de mes affaires plus tard, quand je pourrai descendre à St-Maix, car pour le moment, c'est mission impossible. Deux mois sans bidouiller; je peux vous assurer que les doigts me démangent... Je ne vous oublie pas. Envoyez-moi un petit mail, laissez un commentaire et le moment venu, je vous ferai part de ma réapparition bloguesque... Encore besoin d'un peu de temps, car, vraiment, beaucoup, beaucoup, beaucoup de changements dans ma vie ces trois derniers mois; voire plus si on prend en compte la surprise de la Crevette...

Image empruntée à Raphaël B, que vous pouvez retrouver ici

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7 août 2008

Orages, ô desespoir!

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Le titre est juste là pour la référence littéraire et exprimer les jeux de mots bidons qui me traînent par la tête.

Hier soir, un orage tout droit venu de l'Océan est venu frapper St-Maisquent, et me sortir un peu de ma torpeur. Car voilà plus d'une semaine que je suis cloîtrée à la maison, un gros vilain méchant kyste à l'ovaire m'interdisant plein d'activité, voire toutes, quand on sait que le simple fait de tousser ou d'éternuer suffit à le faire tordre... Enfin, merci Papa, merci Maman pour ce vice caché!!! Il n'y a plus qu'à attendre que ce gros pépère (7 cm de diamètre au lieu de 3...) se résorbe, sinon coliescopie, et ma foi, ça fait bien longtemps qu'on ne m'a pas opérée, si je pouvais continuer dans cette lancée...
Donc, tout ça pour vous dire que je m'ennuie à mourir, je couds, je brode, mais celà ne suffit pas à m'occuper... Les jours se suivent et se ressemblent, et j'attends le verdict du 25 pour savoir si j'aurais le droit de reprendre une activité normale... Et de partir en vacances en Vendée en Septembre, car je suis un peu frustrée de ne pas pouvoir partir avec David, il reprend les cours dans 10 jours!

Bref, enfin, hier soir, cet évènement est venu chambouler mon quotidien bien calme, alors, armée de mon apn (pas du tout étudié pour photographier des éclairs), j'ai joué aux reporters, histoire d'avoi quelque chose de tout à fait passionnant à vous raconter!!!

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26 juillet 2008

Penny & me #2

Lors de notre dernier séjour tourangeau avec David, j'étais partie en chemise de nuit ancienne sur un pantacourt (oui, je sais, je suis bizarre), et je m'étais dit que ce serait bien de l'accessoiriser un peu, car, n'oublions pas, j'ai mon rang de femme d'officier à tenir, et se promener dans la rue en chemise de nuit, ça la fout mal, mais, bon, notre réputation, M. l'Ambassadeur et moi, nous nous en fichons quelque peu. J'avais donc déchiré, avec une jouissance quelque peu intense (j'adore ce moment en couture où le tissu hurle de toutes ses forces sa douleur d'être ainsi mutilé), une bande aux motifs marrons d'un méga coupon que j'avais acheté aux dernières soldes (à l'époque, donc cet hiver), chez Bouchara. Prenant une bobine de fil blanc et une aiguille, je pensai réaliser une ceinture ne serrant pas grand chose durant le trajet.
Cependant, la flemme aidant, j'ai décidé que tant pis si je devais me balader à Tours en chemise de nuit.

J'avais emporté Pénélope dans mes bagages pour la présenter à Julie.

Et ce coupon dans mon sac me regardait tristement, quelque peu déçu de sa non vocation, qu'il ne passerait pas son diplôme de ceinture, et que sa mère, qui s'était saignée aux 4 veines pour lui payer ses études secondaires mourrait de chagrin en apprenant l'échec de son fils, j'en étais un peu émue. Comme je suis une fille géniale (ne l'oubliez pas), j'avais pris quelques boutons de nacre afin d'accessoiriser l'accessoire.

La pauvre Penny, elle aussi, était quelque peu attristée, non pas par le sort du pauvre coupon (Penny est encore un peu jeune pour assimiler la détresse des autres, et autre compassion, elle n'a que quelques mois, souvenons-en nous), mais par son propre sort. Certes, elle avait une jolie petite robe "toute simple" comme on peut voir ici, tout droit provenue de Vendée, que l'on pouvait retrouver ici. Elle avait eu aussi, une belle paire de bottes en feutrine violette, car le patron était simple ce début d'été quelque peu frisquet mettait en danger sa santé, et une demoiselle de quelques mois ne doit pas se promener les pieds nus, au grand risque d'attraper la mort. Bien sûr, on était en train de lui confectionner un petit manteau bien sympathique pour cette hiver, en laine bouillie moutarde (oui, on fait des essais avec ce qu'il nous tombe sous la main, dans les Deux-Chèvres), et en doublure de soie rouille, car rien n'est trop beau pour une petite Penny... Bref, ce début de trousseau ne convenait pas à Penny, qui, comme la plupart des petites filles de son âge, (ou pas), commençait à être coquette. Et rêvait de soleil, de jupe qui tourne, et de bras (et pieds!!) nus...

Alors, prenant mon courage à deux mains, la petite aiguille et la bobine, en fronçant deux-trois fois (45 784 plus précisément) les sourcils pour trouver comment m'y prendre, la fille géniale que je suis (bis), se laissa dans de la couture à la main, pour qui, toute aussi géniale soit-elle, ceci est une épreuve. On fronce, pas que les sourcils, on fait un bandeau à la taille de la demoiselle, des bretelles, on se relance dans la confection home-made d'une boutonnière (la 6ème!!) et en deux-trois heures, la demoiselle a une robe pas trop moche ;)

Je laisse Penny vous montrer sa robette d'été ;)

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17 juillet 2008

C'est pas po-po, c'est pas possible

Assez mal dormi cette nuit, j'ai rattrapé comme j'ai pu du sommeil entre 7 heures et midi. Autant dire qu'aujourd'hui, je ne suis pas allée au boulot, je passerai chez le médecin faire prolonger mon arrêt maladie.

Mais, ce qu'il y a de plus embêtant, c'est que je suis toujours aussi fatiguée, mes yeux en pleurent.

Alors, je retourne me coucher.

Vivement que ça passe, mais quelque chose me dit que c'est bien parti pour durer.

Heureusement, le lit est confortable.

16 juillet 2008

Swap Zozios en Liberty

DSCF7216Voilà, j'ai commis un méfait, j'ai crocheté ma propre boîte aux lettres, le propriétaire va me tuer... mais bon, un colis et un papier méga important de la mutuelle, ça ne pouvait pas attendre.

Alors, c'est un colis tout fraîchement venu de Belgique qui s'est déposé dans ma boîte aux lettres, venant de chez Caricole.

Alors, mille mercis, tout est magnifique!!!!

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Une carte, des chocolats, une guirlande de zozios, une petite pochette à portable, et une autre pochette plus grande.

DSCF7218Et dans les chocolats, un parfum qui m'a mis la puce à l'oreille, j'ai dû regarder la composition en français pour être rassurée :D

Je ferai de plus belles photos demain, je n'ai plus de pile!!

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16 juillet 2008

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Il y a des chiffres qui font rêver.

Mais toujours cette grande fatigue, et l'ordi qui a merdouillé samedi dernier, alors il faut recharger les photos sur le pécé. Et de toute façon, pas beaucoup de bidouilles en ce moment, je dors.

Personne n'a vu la clé de la boîte aux lettres par hasard???

Un colis m'y attend, mais David a perdu la clé...

7 juillet 2008

20-21-22 Juin, chez Juju et Nicucu

Il est des instants pour lesquels, je ne renoncerais pour rien au monde.

Des petites excursions, des petits week-ends en amoureux, des moments magiques, qui resteront en mémoire.

Et il y a des lieux qui ont une incidence profonde sur nos humeurs, nos comportements.

Bientôt un an que nous avons quitté Tours, et quand le train s'engage dans l'agglomération, de suite, l'impression de ne jamais avoir quitté cette ville, de toujours être Tourangeaux.

Puis, retourner dans cette maison, cette maison qui a été la nôtre pendant 3 ans, là où tout a commencé... Y retrouver Julie et Nicolas qui ont poursuivi le chemin tracé là-bas.

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Julie superstar

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Puis le brunch du dimanche matin-midi, où il n'y avait plus assez de place sur la table car Julie tenait à ce que nous ayons un échantillon de ce que nous pouvions trouver en supermarché pour le petit déjeuner.

Chocolat, thé, café, chicorée, tartines, kirschhhhhhhprolchs, quatre-quart, confitures de toutes sortes (ah mon Dieu, la gelée de coing du Coudray!!! Julie, je peux passer commande?) Pancakes, yaourts, comcombres au fromage blanc, salade de pâtes...

Dire qu'à 22 heures je n'avais toujours pas faim, est-ce bien là résumer cette orgie?

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Et puis, ce sourire, ce regard, cette timidité envolée mais qui revient parfois, cette assurance acquise au cours de ces 5 dernières années, dans ce jardin où le soir, je t'appelai alors que je ne te connaissai pas.

Je t'aime Pepito mio

7 juillet 2008

Twist et Patapizza cherchent toujours un doux foyer

Twist et son frangin Patapizza (le rouquin) cherchent toujours un doux foyer. Leurs frères Berlioz et Pattenrond sont sur le point de quitter la maison (ils partent pour Montpellier et Angers), j'aimerais vraiment que ces deux-là puissent faire de même, car celà m'enlèverait une énorme épine du pied (attention, deuxième indice...), non pas que je les aime pas (d'ailleurs, nous aurions beaucoup aimé garder Twist, mais au vu de la conjecture actuelle, surtout personnelle-moi-je, je ne puis vraiment pas me le permettre), mais que celà est très embêtant... Bref, je fais appel à votre bonne âme, Patapizza est un petit foufou, qui fait des léchouilles, et Twist, notre petit Twist est un véritable amour, tout câlin, un minou adorable. Si vous êtes loin, en échange du prix du voyage de David (vive la carte de réduction de l'Armée à la SNCF), on peut vous livrer ( et profitez-en si vous êtes sur Montpellier, car David y descend en fin de mois Berlioz).

A vot' bon coeur messieurs-dames, j'ai vraiment besoin de vous!

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4 juillet 2008

Absente

Ces derniers temps... je ne vous oublie pas pour autant, mais je vous prépare une surprise, il me faut encore un peu de temps pour fignoler tout ça... ;)

23 juin 2008

De laine, de coton et d'amour

Arrivée à la maison vendredi dernier, le boîtier téléphonique du quartier avait décidé qu'il vous ferait attendre quelque peu avant de vous présenter notre nouvelle pensionnaire (connexion revenue vendredi, juste avant de partir en week-end à Tours).

Celà faisait un peu plus d'un mois que je guettais sur le site de sa boutique le retour des commande (le retour de la saison des naissances), fébrilement, plusieurs fois par jour... Puis, les photos de la grande gourou de la blogo (notamment, la photo avec devant le tableau des deux fausses jumelles en blouse violette, dont la première est la réplique en laine et en coton de ma NSP Joséphine), je me suis dit, après les avoir admirées à maintes reprises, que, à défaut de commande, il lui restait peut-être des poupées de l'exposition si belle de Paris. Les jumelles avaient été adoptées, un peu déçue, mais, je lui demandais s'il lui restait d'autres petites merveilles à choyer. Quelques échanges de mails plus tard, mon choix était arrêté, et ma commande en cours... Douce petite folie chère à mon coeur, après une dure attente, comme une enfant le soir de Noël, vendredi dernier, l'avis de passage du facteur était dans la boîte aux lettres à mon retour. Et David est allé me chercher le colis à la Poste.

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Bon, là, je crois que le suspens est vraiment bien levé, donc, ma douce Pénélope était bien au chaud dans son sac bio, j'avais commandé 2 patrons afin d'habiller la miss, et Pénélope (celle en chair et en os) a glissé une petite carte avec Adèle en modèle pour la collection Nils & Happy to see you, avec un petit mot qui m'a fait vraiment TRÈS plaisir (je ne suis pas très sûre que ce soit correct grammaticalement ça!!!)

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Alors Penny, bienvenue à la maison, je suis vraiment contente de te voir, et merci à ta créatrice pour avoir illuminé ces journées, elle a fait unamité autour de moi (oui, je gagatise, mais, ma foi, celà ne fait de mal à personne!!!)

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